Bien que les méthodes UX soient souvent associées à la conception d'interfaces ou aux tests utilisateurs, cet atelier avait pour objectif de diagnostiquer la connaissance des utilisateurs par les startups.
L'atelier était structuré en plusieurs étapes :
1/ Définition des différentes cibles d'utilisateurs de leur produit/service, en décrivant les éléments qui les différencient. Ces informations pouvaient provenir d'outils existants tels que des questionnaires ou des données analytiques, mais devaient être basées sur des données réelles. Cela permettait d'obtenir une vision claire des divers personae de chaque startup, identifiant également les données manquantes qui méritaient d'être recueillies. Si vous voulez en savoir plus sur la notion de Personae, rendez-vous sur notre article ici !
2/ Une étape collective où les startups se mélangeaient : chaque équipe devant décrire précisément les personae en suivant les critères définis précédemment dans le template. Pour cette étape, un participant posait des questions au représentant de la startup sur ses personae pour décrire précisément les éléments qu'il connait sur ses utilisateurs.
3/ Introduction d'un outil différent pour travailler sur la promesse de valeur du produit/service. Les startups ont été exposées au concept du "Job to be done" de Christiensen, illustré par son étude pour McDonald's.
Chaque startup devait ensuite remplir son propre template comprenant quatre parties :
- Description des données chiffrées existantes sur les utilisateurs.
- Comportement des utilisateurs.
- Identification des réels concurrents.
- Explication des raisons des comportements des utilisateurs.
En combinant ces quatre éléments, les startups étaient capables de décrire le Job To be Done de leur solution.
4/ La dernière partie de l'atelier consistait en une session collective visant à générer de nouvelles solutions. En se déplaçant dans la salle, chaque participant pouvait lire le Job to be done des autres startups afin de proposer des solutions en lien avec celui-ci. De cette façon, on essaie de démontrer aux startups qu'il exister parfois des moyens détournés pour s'attaquer au besoin des utilisateurs.
Si vous voulez voir comment cette phase peut être organisée avec un vrai projet client, venez découvrir comment nous avions réalisé un atelier avec Quechua sur ce sujet en cliquant ici.
Finalement, ces phases ne prétendaient pas révolutionner la vision des startups présentes, mais plutôt les sensibiliser aux lacunes en termes de connaissance des utilisateurs. L'objectif ultime était de les encourager à intégrer davantage de démarches UX tout au long de la vie de leur startup, et qu'ils se rendent compte que cela peut être un véritable atout pour prendre des décisions stratégiques de manière plus informée.